Le changement climatique

L’UNAF intervient à la conférence de presse « Taxer la pollution, accompagner les ménages dans la transition écologique »

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Dominique Allaume Bobe Administratrice de l’UNAF participait mercredi 14 novembre à une conférence de presse commune organisée à l’initiative de l’European Climate foundation sur le thème : « Taxer la pollution, accompagner les ménages dans la transition écologique ». Elle intervenait aux côtés de Daniel Verger, responsable Recherche, études et opinion au Secours catholique - Caritas France mais aussi d’Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme, Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation Abbé-Pierre, Laurence Tubiana, présidente de l’European Climate Foundation, Nicolas Fourmont, secrétaire confédéral CFDT en charge du développement durable, Pascal Canfin, directeur général du WWF-France. Voir le programme de la conférence de presse.

L’UNAF participait plus particulièrement aux coté du Secours catholique à une table ronde sur le thème « La transition écologique ne peut être effective que si elle est socialement juste. »

Les participants étaient mobilisés pour refuser que la transition écologique se fasse aux dépens des plus vulnérables. Car la transition doit être écologique et solidaire. Ils se sont accordés pour refuser que la réponse du gouvernement se limite aux mesures de court terme (comme le chèque énergie) ; pour lutter contre la précarité sociale et environnementale, il faut proposer des mesures de moyen et long terme.

A cette occasion, Dominique Allaume-Bobe a rappelé que « Les familles en milieu rural vivent la triple peine : absence de transport, dispersion des services publics, fiscalité environnementale. Il faut prendre en compte la dimension familiale dans le calcul de toutes les fiscalités ».

Retrouvez le manifeste publié par le collectif en présence : Manifeste pour concilier transition écologique et justice sociale.

Comment accélérer la transition énergétique ?

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La France s’est engagée à diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2050. En 2015, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) a précisé les modalités de cette profonde mutation de nos modes de production et de consommation. Le CESE dresse un premier bilan de sa mise en œuvre. Nous ne nous situons pas pour l’instant sur une trajectoire qui permettrait d’atteindre les objectifs fixés : les émissions de GES se sont de nouveau accrues ces dernières années, notamment dans les transports, les objectifs de rénovation des bâtiments existants sont loin d’être tenus et la France figure toujours parmi les pays d’Europe les plus en retard dans le déploiement des énergies renouvelables. Au moment où on débat de la seconde Programmation pluriannuelle des énergies (PPE), le CESE formule des propositions pour remédier à cette situation en facilitant et en accroissant la mobilisation de tous les acteurs dans les différents secteurs clés de la transition. Lire la suite...

Développer les modes de transports alternatifs : marche, vélos, systèmes partagés, locations... :  propositions du réseau des UDAF

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Une Collection de vidéos pédagogiques sur le climat et les enjeux écologiques à votre disposition

Cette année, les occasions d’échanger sur les enjeux écologiques et climatiques, leurs conséquences et les mesures à prendre sont nombreuses. A cette fin, la Fondation Nicolas Hulot décline une série de vidéos pédagogiques mises gracieusement à la disposition de tous ceux qui souhaitent les utiliser pour illustrer leurs articles, espaces de discussion, conférences-débats…

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Rapport Stern : il reste 10 à 15 ans pour inverser la vapeur

Le rapport Stern sur l’économie du changement climatique est un compte-rendu sur l’effet du changement climatique et du réchauffement global sur la planète rédigé par l’économiste Nicholas Stern pour le gouvernement du Royaume-Uni. Ce rapport de plus de 700 pages est le premier rapport financé par un gouvernement sur le réchauffement climatique mené par un économiste et non par un météorologue.

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Réalisé par un expert mandaté par le gouvernement britannique, ce  rapport  de 2006 démontre que le monde va devoir faire face à d’énormes coûts si des décisions concrètes ne sont pas prises rapidement pour lutter contre le réchauffement climatique. L’étude se concentre sur l’aspect économique du réchauffement planétaire qu’elle chiffre à un coût minimum de 5 500 milliards d’euros sur 10 ans. Si les pays tardaient à mettre en place des politiques pour lutter efficacement contre la hausse des températures, la crise pourrait être beaucoup plus grave avec un coût 5 à 20 fois supérieur, principalement à cause de l’emballement du réchauffement planétaire si l’augmentation dépasse de 2° les températures de base des années 1800, avant l’ère industrielle. Aussi, on peut considérer que le rendez-vous entre l’homme et sa planète est fixé d’ici 10 à 15 ans, date à laquelle il faut que les émissions de CO2 décroissent très significativement, sans quoi le climat pourrait s’emballer…

Pour retarder et si possible éviter un dérèglement climatique majeur,  Sir Stern recommande quatre approches concourantes :

  • Les permis d’émission de CO2.
  • La coopération technique au niveau mondial pour développer des technologies faiblement émettrices de CO2.
  • La lutte contre la déforestation et la dégradation de la couverture végétale.
  • L’aide des pays riches aux pays les plus pauvres.

Pour le WWF, « Si nous ne réussissons pas à intervenir maintenant, nous allons ravager notre planète… Le rapport Stern est un cri d’alarme lancé au monde. » qui confirme l’urgence du prochain rassemblement de Copenhaguen, en décembre 2009.

Et si c’était vrai ?

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La force du rapport Stern est de rappeler – par le biais d’instruments économiques – l’impact des conséquences économiques et sociales du réchauffement climatique. Ce rapport chiffre les dommages. Il insiste sur l’indispensable agir collectif international dans la mesure où les efforts des uns pourraient être annihilés par le non-effort des autres. En l’espèce, « si la Grande-Bretagne cessait aujourd’hui toute pollution, l’économie en terme d’émissions polluantes engendrée serait annulée en moins de deux ans par le simple effet de la croissance en Chine ». L’action aurait donc des retombées économiques bien supérieures au coût des mesures prises. Le problème est donc aujourd’hui avant tout d’ordre politique. Le protocole de Kyoto ne va pas assez loin ; il doit s’assurer de l’adhésion des Etats-Unis, de l’Australie mais aussi des pays en voie de développement. Les risques d’une inertie prolongée sont trop importants. Quant aux détracteurs du rapport Stern, il est vrai que les difficultés liées à l’évaluation des dommages environnementaux demeurent et de nombreuses incertitudes méthodologiques se superposent aux incertitudes scientifiques. Evitons le débat sur le non-maîtrisable et l’hypothèse du ceteris paribus cher aux économistes pour en venir à maîtriser l’inévitable.

Ses principales conclusions sont qu’un pour cent du PIB investi maintenant suffirait à fortement atténuer les effets du changement climatique (« soit [2] une augmentation ponctuelle de l’indice des prix, de la même grandeur que des coûts auxquels nous sommes habitués à faire face, par exemple en ce qui concerne les fluctuations des taux de change. Cela ne ralentirait nullement notre activité ») et qu’autrement ce serait risquer une récession jusqu’à vingt pour cent du PIB mondial.Alors si les anglais et qui plus est les édconomistes anglais s'y mettent !En tous cas voilà une approche des plus "pragmatiques" qui parallèlement aux approches scientifiques et écologistes, prouvent, si c'est encore nécessaire, qu'il est plus tard que l'on ne pense, et des plus urgent de se mettre au travail, tous ensemble. Mais aussi, au moment où le débat sur la future "taxe carbone" va certainement animer certains débats de la rentrée, rappeler ce que vont être les enjeux, les choix, collectif et individuels, qu'il va falloir faire, et qui montre bien que les 3 volets, économique, social et environnement, sont bien les 3 piliers de ce nouveau développement que l'on voudrait durable.

Le Groupe d'experts intergouver nemental sur l'évolution du climat (GIEC)« a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue ».
vous pouvez trouver la synthèse du 4ème rapport du GIEC sur le site :http://www.ecologie.gouv.fr/Rapport-de-synthese-du-Giec.htm

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